Tendance 2018 : Une difficulté des employeurs à recruter et à fidéliser les compétences clés

Dernière mise à jour 29 janvier 2018.

Tendance 2018 : Une difficulté des employeurs à recruter et à fidéliser les compétences clés

Les employeurs peinent à recruter malgré un taux de chômage encore très élevé.

Dans un contexte de retour progressif au plein emploi, les candidats se montrent plus exigeants quant aux propositions de postes qui leurs sont faites. Ils prennent plus facilement la liberté de décliner une offre en raison du salaire, éloignement géographique ou l’intérêt du poste.

Pas facile pour nos recruteurs qui, face à cette pénurie de main d’œuvre, se voient dans l’obligation de prolonger voire même parfois d’abandonner leurs processus de recrutement.

Le marché du recrutement est un secteur hautement concurrentiel et les meilleurs profils ne restent jamais disponibles bien longtemps. Par conséquent, les entreprises se focalisent bien souvent uniquement sur leur attractivité immédiate sans jamais aborder les raisons d’un refus ou d’un désistement

Pourtant, l’étude a posteriori et le retour sur expérience de ces échecs permettent d’établir un plan d’action pour optimiser le processus de recrutement et maximiser le pourcentage de candidats retenus effectivement intégrés dans l’entreprise, tout en peaufinant sa marque employeur, créant ainsi un cercle vertueux.

Cette tendance représente un véritable obstacle pour les sociétés, et principalement pour les PME en croissance, qui ont besoin de recruter des talents aux compétences clés afin de se développer et de pérenniser leurs activités dans le temps.

Les recruteurs ont également leur part de responsabilité dans cette problématique massive. La plupart d’entre eux favorisent les profils juniors qui présentent l’avantage d’offrir une main d’œuvre moins onéreuse, adaptable, et avec en sortie d’école, des approches et techniques souvent à la pointe de la modernité.

Dans le cas d’une embauche réussie, la difficulté à fidéliser les collaborateurs est également un frein majeur au développement. En effet, la frilosité ressentie en période de crise s’estompe désormais, et les salariés n’hésitent plus à répondre favorablement à une opportunité professionnelle qui se présente à eux.

Il n’existe pas de solution miracle dans ce cas de figure. Les entreprises doivent tout miser sur leur image à l’externe en développant leur marque employeur.

Il s’agira ici de proposer aux candidats des avantages qui leur donneront envie de s’engager sur le long terme. L’idée étant de motiver et impliquer les potentielles recrues en leur offrant un accompagnement et des possibilités d’évolution au mérite.

Il devient essentiel de favoriser une relation de confiance et un management collaboratif dans lequel les salariés se sentiront impliqués et valorisés.

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